mercredi 26 juin 2013

De colline et de montagne.



L'ours et l'encre sur ma peau.
Leurs ailes profondément ancrées dans mes racines.
Tes feuilles et tes toiles, étoiles, poussières.
Le jardin sans fin, l'arbre sans fond.
Y grimper, haut, toujours plus haut.
Y rêver, fort, toujours plus fort.
Les regarder rire, les entendre pleurer.
Boire leurs larmes en tentant de ne pas aigrir mon cœur.
Faire ses valises pour n'aller nulle part.
Marcher en tentant de garder la tête haute.
Desserrer l'étau qui étrangle les veines.
Suivre le fil du cerf-volant, où qu'il aille.
Recevoir les mots comme des baisers trop rares.
S’enivrer d'eau.
Écrire ce que je voudrais hurler.
Écouter ce que je voudrais écrire.
Ne pas courber l'échine, ne pas se perdre non plus.
Le lait qui tourne et la pluie qui noie.
Compter les pois sur le dos de la coccinelle.
Se souvenir des chèvres.
Démêler les pattes des phasmes.
Les reflets du ciel sur la carapace de ton scarabée.
Peindre un arc-en-ciel dans tes tresses.
De colline et de montagne.
De rêves et d'espoirs.
S'en aller, se taire.
S'en aller, espérer.

2 commentaires:

  1. <3 Superbe... Je t'envoie des millions de bisous ailés

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    1. Oh, je découvre et cueille tes bisous... avec quelques semaines de retard :) Ton commentaire s'était perdu je pense. Bisous à toi !

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